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Te voy a escribir ...

9 août 2021

Ma première séance d'hypnose

arcachon

Il y a quelques mois (en y réfléchissant bien, plus d’un an, en fait) je suis allée voir une hypnothérapeute. Pas pour moi, mais comme c’était la première fois pour la personne que j’accompagnais et moi-même, la thérapeute nous a proposé de faire une séance collective de découverte. Ni une, ni deux, j’ai accepté !

Je vais parler à la première personne, puisque c’est mon expérience que j'évoque ici.

Je me suis installée, comme demandé, sur un fauteuil confortable, les bras posés sur les accoudoirs et j’ai fermé les yeux (c’est quelque chose que je fais assez instinctivement d’ailleurs)

Après les premiers mots pour se mettre dans l’ambiance, elle me demande de m’imaginer dans un lieu que j’aime, dans lequel je me sens bien. je visualise sans vraiment le vouloir un chemin de pierres blanches bordé de grands arbres feuillus un jour de plein soleil. Pas vraiment un chemin que je connais, mais très proche de ceux que l’on a l’habitude de parcourir avec ma princesse-chien. Et effectivement les balades que je fais avec elle sont des moments de bonheur simple mais efficace. Ce chemin monte un peu, et il y a un virage au fond.

[je dois ensuite m’imaginer une maison dans laquelle je vais rentrer et cette maison représente le moment présent, tel que je le vis aujourd’hui]

Au sortir du virage, il y a une grande bâtisse. Pas du tout de celles que l’on rencontre chez moi, là c’est une maison avec les murs couleur ocre-orangé (que je ne connais pas du tout) avec une lourde porte en chêne décorée, comme les maisons traditionnelles de ma région. Elle est en bordure de chemin, et occupe tout l’espace, sans pour autant être inquiétante.Elle me ferait presque penser à des maisons méditerrannées, mais je ne saurai dire de quel pays.

Je rentre dans cette maison, sombre et fraiche. J’arrive dans une grande pièce obscure, je ne vois pas vraiment ce qui s’y trouve à l’intérieur, je suis attirée vers le fond, où une baie vitrée occupe tout le mur. Et à travers ces vitres, je vois un jardin à l’anglaise, l’herbe coupée au ciseau, avec une fontaine tout au fond. Plus qu’un jardin, c’est une clairière à l’orée d’un bois, et la fontaine est blanche et immense, magnifique, façon Renaissance.

[je dois maintenant réfléchir à quelque chose que je voudrais changer, la boîte doit me permettre de projeter le changement auquel j’aspire, et ce que je dois faire pour y arriver]

Je retourne au centre de la pièce et je dois ouvrir une boite. Apparait alors une énorme boite gravée comme les anciens meubles basques. J’ouvre le couvercle, et je m’immerge. Comme un baptême. Je plonge au fond de cette boite remplie d’eau, mais une eau calme, accueillante, bienveillante. Je n’ai pas peur.

L’image qui me vient ensuite, je suis dans mon bureau et ma responsable est assise en face de moi, souriante. Et pendant ce temps, j’entends eu arrière-plan sonore les mots « partir, partir, partir » en boucle, non-stop. Je suis un peu oppressée, mais pas de violence dans le moment, pas de colère, juste un moment d’échange, je dirais.

[enfin, je dois visualiser ce que va générer ce changement dans mon esprit, et ce que cela représente pour moi]

D’un coup, l’image change, je suis de nouveau face au jardin-clairière, mais cette fois en extérieur, et le sol se retrouve jonché de feuilles d’or, par un beau jour d’automne ensoleillé, des feuilles par milliers, de toutes les couleurs de l’automne, cette saison, que j’affectionne tout particulièrement. Quelle paix et quelle sérénité. Et autour de la magnifique fontaine, s’ébattent des chiens de races différentes, tout contents, et je suis avec eux, tellement bien…

La thérapeute me ramène peu à peu à la réalité. J’ouvre les yeux, tout va bien, j’ai devant moi tout ce déroulé, comme un rêve qu’on se repasse en boucle, sans en comprendre réellement la signification. Mais quand elle me demande si je veux en parler, je sens -littéralement- une boule qui monte, qui monte, qui monte dans ma gorge et je fonds en larmes. Bizarrement, je n’ai pas le sentiment que ce soient des larmes de peine, de tristesse, mais plutôt comme un verre trop rempli qui se vide du trop-plein. Plutôt des larmes libératrices.

Je fais le choix de ne pas en parler -je ne suis pas seule, et tout ceci relève de mon intimité (pour la personne avec laquelle j’étais en tout cas). La thérapeute me dit que l’on pourra en reparler si je veux à postériori. Mais comme d’habitude, je laisse en plan.

Un an après, je me dis que vraiment… tous les signes étaient là, tout m’amenait à aujourd’hui.

💛💙💜💚💛💙💜💚💛💙💜💚❤💛💙💜💚💛💙💜💛💙💜💚💛💙💜💚

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26 juin 2021

C'était une belle journée...

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C’est une belle journée pour lui dire…
Ce matin, le soleil haut dans le ciel, les premières chaleurs après ces jours de pluie intense réchauffaient le sol et les âmes.
Je me suis dit que c’était aujourd’hui que je devais le faire. Je ne peux pas continuer à lui mentir, à dire que tout va bien, alors que je m’effondre.
La structure lâche, la boule au ventre le matin en allant travailler, les larmes dans la voiture le soir en rentrant, larmes de colère, d’impuissance, de fatigue. Les humeurs changeantes, du rire aux larmes, de la joie profonde à la tristesse infinie. Les émotions à fleur de peau, le masque de clown qui pleure sous son maquillage souriant. Le manque de motivation, de concentration, la perte de mémoire. Le mauvais sommeil, les réveils en sueur parce que je n’ai pas fait, je n’ai pas dit, je n’ai pas avancé. Je suis fatiguée, j’arrive à saturation.
Comme une éponge imbibée d’eau qui ne peut plus absorber davantage de liquide. Si on me presse, je m’éparpille, je ne me relève pas.
J’ai fait une fois, deux fois, trois fois le test sur le BO… et ça y est, j’y suis, vraiment… mais je ne veux pas arriver au point de rupture, alors je prends mon courage à deux mains.
J’ai répété durant toute la semaine, j’ai préparé mon argumentaire, j’ai déroulé ma présentation. Je suis rentrée dans mon bureau tendue mais sans une once d’hésitation, je lui ai dit « on se voit à 16h ? dès que je finis mon dernier entretien ».
A 16h, j’annonce à ma responsable que je n’y arrive plus, que je ne veux plus.
A 16h, je demande une rupture conventionnelle.
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💛💙💜💚💛💙💜💚💛💙💜💚❤💛💙💜💚💛💙💜💛💙💜💚💛💙💜💚
8 mars 2021

nuit magique

 

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La ville est endormie dans la nuit noire où pas un bruit ne filtre.

Le silence est presque religieux, je marche dans les ruelles sombres, sans la moindre crainte. Ce silence est bienveillant, apaisant. Je n'entends qu'une légère clochette qui s'éloigne ou se rapproche de moi suivant le rythme que lui impose mon chien, se baladant sereinement dans la ville silencieuse.

Je prends conscience, de plus en plus, de ce silence, pas un bruit, pas un rai de lumière ne filtre des volets fermés, par un brouhaha étouffé d'une réunion familiale qui s'éterniserait. Je n'entends aucun oiseau de nuit hululer ou chuinter, aucune grenouille coasser, pas même le beuglement des bovins qui nous parvient parfois des étables voisines. Pas un souffle de vent, pas une étoile ne transperce le ciel chargé de nuages. Rien, juste le silence, juste ma princesse-chien et moi, passant de l'ombre à la lumière douce diffusée par les réverbères de la ville. Cette lumière orange qui est là, qui donne un semblant de vie à cette ville endormie, à cette ville fantôme. 

Mais c'est vrai, il y a le couvre-feu, à 18h la vie s'arrête progressivement. 

D'apaisant, ce silence devient oppressant. Trop de silence, pas un bruit proche ou lointain. Je m'arrête, je tends l'oreille pour tâcher d'entendre un bruit, n'importe lequel qui me confirmerait qu'il y a bien quelque chose ou quelqu'un dans cette ville. Tout ça semble se dérouler dans un rêve. Vais-je me réveiller?

Cela me rappelle curieusement le 26 février 2010, j'étais seule ce soir là, avec mes enfants endormis. Mais là par contre, la nature était déchainée, les oiseaux piaillaient au coeur de la nuit, les chiens aboyaient, les chats se battaient et j'étais assise sur le perron, fumant une cigarette au coeur de la nuit chaude d'été. Le lendemain, on m'a dit que les animaux savaient avant nous qu'il allait se passer quelque chose... comme un tremblement de terre par exemple. Au hasard, comme celui du 27 février 2010 que nous avons vécu en direct au Chili. 

Voilà maintenant, je m'inquiète... pourtant tout va bien. La nuit est calme et silencieuse... Nuit magique...

💛💙💜💚💛💙💜💚💛💙💜💚❤💛💙💜💚💛💙💜💛💙💜💚💛💙💜💚❤

16 janvier 2021

17 ans

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Tout d’un coup, je ressens les papillons dans le ventre, ma respiration s’accélère, j’ai le sentiment d’avoir le cœur au bord des lèvres. J’ai la bouche vide de mots, tellement je bois ses paroles. Non, je ne bois pas ses paroles, je m’imprègne de lui, de son visage, de ses cheveux, de ses mains qui passent dans ses cheveux de jais… et son sourire, mon dieu son sourire, cette tendresse, cette délicatesse dans la façon de sourire, ce regard qui accompagne ce sourire et qui me scrute, et qui s’imprègne aussi, je le sais, je le sens, je le vois…

Par la magie de la technologie, 30 ans après, il est là, en face de moi, il est à des milliers de kilomètres mais nous sommes là, tous les deux, au même moment, au même endroit, connectés… je plane…

Et tout d’un coup, j’ai de nouveau 17 ans…

💛💙💜💚💛💙💜💚💛💙💜💚❤💛💙💜💚💛💙💜💛💙💜💚💛💙💜💚

3 janvier 2021

2020, passes ton chemin...

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2020 s'en est allée, laissant des trainées de poussière, d'incompréhension, de fatigue, mais avec tout de même la force de l'optimisme et l'envie d'un lendemain qui chante. Bien sûr que tout ne va pas changer du jour au lendemain, bien évidemment qu'il va falloir des semaines, des mois pour nous relever de cette année surréaliste... mais je veux croire que tout ira bien....

Une petite récap de 2020? c'est parti

Janvier : Tout va mal, l'année commence sur les chapeaux de roues (hahaha) ce mois-ci c'est galère sur galère! Nous profitons du départ de mes cousines via Madrid pour y faire un mid-week avec les enfants. Nous en reviendrons avec un véhicule de location car j'ai explosé mon pneu sur un trottoir, assurance, rapatriement, passage de l'expert -période de fêtes en Espagne-... Je ne récupère ma voiture que 3 semaines après. Ca tombe (hahaha bis) bien, car en retournant travailler, c'est moi qui me suis étalée sur le parking et me retrouve avec le bras en écharpe ces mêmes 3 semaines... bad karma, où es-tu? M'entends-tu? Que fais-tu?

Février : Je retourne travailler la mort dans l'âme, j'ai le sentiment que l'Univers m'envoyait un message que je n'ai pas écouté/ compris une fois de plus... Grâce à l'insistance bienveillante (et harcelante!!) de mon amie P, je commence mes séances de kiné-sithérapie/-siologie qui me laissent vide physiquement et émotionnellement, mais tellement pleine de gratitude pour m'avoir aidé à évacuer une (infime) partie de mon mal-être. En plus, j'aurai dû partir au Chili pour 15 jours, sur un coup de folie, assister au mariage de mon cousin-chouchou. De Chine, arrivent des messages étranges, mais c'est tellement loin, la Chine...

Mars : 1er jour, dernière compèt de l'année pour mon fils, il était pourtant bien si parti. Mais que faire? Que dire? Le monde s'est mis à l'arrêt mi-mars et nous voilà tous confinés. On s'organise, on s'adapte, et je dois dire que nous nous en sommes bien sortis, moi en télétravail, les enfants en cours à distance, le mari en chômage technique.

Avril : Toujours confinés, toujours au travail, en école à distance, toujours en bonne santé psychique, mais ça tire un peu quand même... Pourtant, je sais que nous sommes des privilégiés dans notre campagne ensoleillée... bref, nous avons vécu un beau confinement. Mon fils fête ses 14 ans confiné. Il s'en souviendra!

Mai : Déconfinement= liberté? non, pas encore, les enfants sont peu impliqués, je sens bien que la motivation se fait la belle, sur la pointe des pieds. Je repars -un peu- au bureau, ça ferait presque du bien. Ma fille fête ses 16 ans en tout petit comité, seules deux amies l'accompagnent. Pas grave, elle se rattrapera!

Juin : Retour au bureau, il fait beau, on est heureux de se retrouver, malgré les masques et les mesures sanitaires.  Le conseil de classe de 2de a lieu début juin, autant dire que ma grande a fini les cours... Les 4e n'ont pas d'obligation de retourner au collège, tant mieux, mon fils s'est déjà mis en vacances, trop de distanciel... Les vacances vont pouvoir officiellement démarrer, calendrier aussi surréaliste que l'a été cette période.

Juillet : L'été est là, toutes les fêtes de village sont annulées, au grand dam des enfants. Pourtant, les rassemblements se font à la rivière, à la plage, en ville... ils retrouvent leurs amis et essaient tant bien que mal de rattraper le temps perdu pendant le confinement. Les relations avec notre seizans sont compliquées... heureusement j'ai pu reprendre mes séances avec ma kiné qui arrive à me faire débloquer pas mal de noeuds.

Aout : Quelques jours de vacances imposées. Nous faisons le choix de ne pas bouger de notre département, nous avons le sentiment que ces mouvements de population vont dans le mauvais sens. La bonne nouvelle, c'est le passage chez le notaire qui officialise l'acquisition de notre maison.  Pour travailler la forme physique, mon karatéka reprend les entrainements en extérieur, en petit comité, et c'est l'éclate totale!

Septembre : C'est déjà la rentrée. Cette année va être particulière, entre la crise sanitaire qui est encore et toujours présente et les échéances des enfants, le Bac de 1e pour la grande, et le Brevet des Collèges pour le "petit" qui m'a officiellement dépassée! Elle n'a pas envie de travailler, il est plus motivé que jamais. Nous n'en avons pas fini avec le Covid, les nouvelles ne sont pas bonnes. Le sport ne reprendra pas de sitôt, en tout cas, les compétitions. Les entrainements ont lieu avec des mesures sanitaires draconiennes, c'est vite usant.

Octobre : Et 1, et 2, et 3 cas positifs au bureau (sur 5)... Et 1, et 2, et 3 cas positifs chez moi (sur 6). Le point commun? Moi. Je tombe malade juste au début des vacances de Toussaint. Il me faudra plusieurs semaines pour m'en remettre. Mon fils est C+ assymptomatique, il va bien. Ma mère... celle pour qui je tremblais... est la 3e. Et ça a été virulent. Ma fille m'en veut de l'avoir confinée pendant ses vacances, les relations sont vraiment très tendues.

Novembre : Mon arrêt maladie s'arrête le jour où le 2e confinement commence. Je vais donc passer un jour au bureau pour récupérer mes dossiers et je reprend le télétravail. Mais cette fois, je suis la seule à la maison, difficile d'accepter ce confinement dans ces conditions. Ma mère commence tout doucement à récupérer. Elle n'en peut plus, et a très peur de tomber en dépression. Sa volonté est forte, sa guérison est en bonne voie. Le sport est officiellement terminé. pas de compétition cette saison.

Décembre : Les enfants finissent plutôt bien ce premier semestre, malgré les chamboulements liés à l'actualité. Je finis l'année comme je l'ai commencé : un bad karma, quand une échelle s'est retrouvée sous mes roues de voiture, n'occasionnant -par chance- que du dégât matériel (et financier). Quel signe dois-je y voir?  Comment envisager des fêtes heureuses et familiales, cela nous parait impossible. Mon père ce Covid-anxieux ne veut pas que l'on fête Noel ensemble, mais au dernier moment, j'arrive à les appâter avec un petit apéro, et ils restent pour le repas. Ouff, je n'arrivais à me faire à l'idée de les savoir seuls le soir de Noel. Pour le réveillon du 31, en revanche, chacun chez soi. Et cette soirée, sans faste, vient clôturer une année sans gloire...


 Et voilà cette année de science-fiction s'est achevée, peut-être pourrions-nous essayer de ne pas lui tirer à boulets rouges dessus, et tentons d'en retirer le positif, même si elle nous a obligés à sortir de notre zone de confort. Ne pas s'habituer au bonheur, de peur de ne plus l'apprécier... il y a eu du moche, du très moche pour certains, et je compatis. Mais il y a eu aussi du beau, du très beau, et je souhaite tout le meilleur à ceux qui en ont bénéficié. Nous, nous avons passé cette tourmente sans trop de dégâts finalement. Attendons donc de voir ce que nous réserve 2021...

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30 décembre 2020

L'année 2019 rétrospective en retard!

Oui, je sais, je suis en retard, mais je ne serais pas moi, si je faisais tout en temps et en heure...

longue vue

Mon année 2019 a été particulière, avec le sentiment de courir partout, après tout, sans trouver de point d'ancrage. J'ai le sentiment de m'être bien perdue dans cette année (et je ne savais pas encore ce que me réservait la suite...) et toujours avec l'envie de faire bouger les choses, mais sans savoir par quel bout le prendre. Alors, peut-être que de penser aux jours heureux -car il y en a eu, évidemment- me fera relativiser tout ça.
Allez, regardons derrière nous pour une petite Récap!

janvier : L'année démarre comme a fini la précédente, dans les doutes et le questionnement. Je reprends le travail, malade et peu motivée, et toujours l'envie d'en découdre avec M. BO qui ne doit pas pousser davantage la porte de mon intérieur. Ce n'est pas facile, aussi nous profitons de jours ensoleillés pour nous promener en famille les week ends, et les semaines s'écoulent finalement entre école/ travail/ maison/ sport/ quotidien.

février : Dans le cursus scolaire, le stage de 3e est une étape importante. Ma grande a déjà une petite idée de ce qu'elle souhaiterait faire, et nous avons l'immense chance d'avoir dans notre entourage proche une personne qui évolue justement dans ce milieu. Et c'est sans surprise qu'il a accepté de la prendre en stage. Elle part donc une semaine à Bordeaux dans un service "communication" institutionnel. Elle se régale, elle en revient plus que jamais convaincue que sa ville de naissance l'appelle (!!!) et que ce secteur d'activité lui plait vraiment beaucoup.

mars : Les jours se suivent, et ne se ressemblent pas. Des jours tristes, des jours heureux. Des moments de calme et des moments de tempête. J'ai pu profiter d'une journée off avec mes amies de ma formation CIP, dieu que c'était bon! On a prévu de le refaire tous les ans. Par ailleurs, les compétitions s'enchaînent pour mon fils, il n'est pas toujours complétement dedans, mais les résultats sont là, et nous profitons, plus que jamais, de l'amitié et la convivialité au sein du club.

avril :  Les vacances de Pâques arrivent à point nommé. Je n'en peux plus. Je suis épuisée physiquement, mentalement, émotionnellement. Et pourtant, je continue à m'accrocher aux branches, elles me râpent les bras, mais j'insiste... jusqu'à quand????

mai : Les beaux jours sont là, et avec le soleil, l'envie de partir prendre un peu l'air. Qu'à cela ne tienne, le long week end de l'Ascension fin mai, nous permet de nous évader en famille (nous 5, grande première pour la Poup! et mes parents) pour Santander et ses plages de sable fin. Un séjour vraiment chouette, un endroit de rêve, une chienne fantastique... bref, un ressourcement bienvenu!

juin : Il fait chaud, terriblement chaud... à tel point que les dates du brevet sont reculées pour "cause de canicule". Dur pour les 3e qui sont dans le stress, un week end de plus est un week end de trop. Et cela nous amènerait presque en juillet! Ma fille passe son brevet et après la fête du collège où ses camarades et elle se sont distingués dans un spectacle inoubliable, elle fait une soirée mémorable où les larmes coulent à flot (plus que l'alcool, mais aidées par l'alcool, on ne va pas se mentir). Elle sait que l'année prochaine, elle ne sera plus avec ses amis. Son choix d'orientation la conduit sur d'autres voies. Ils ne seront pas bien loin, mais c'est l'inconnu qui se profile pour elle, et l'inconnu fait peur.

juillet : Les résultats du brevet tombent: mention Très bien. On n'en doutait pas mais le voir écrit nous remue. des larmes de joie, de fierté, d'amour coulent! Sinon, grande première, toujours pour ma grande, un petit boulot estival qui lui permettra de gagner ses premiers sous, et d'appréhender le monde du travail agricole, car elle fait le castrage du mais. Elle s'en tire comme une chef, évidemment! Elle apprécie et pourra bientôt mettre ses sous sur son compte bancaire tout neuf!! Et comme tous les ans, la saison des fêtes de village bat son plein, des tentes sont installées dans notre jardin pour permettre aux jeunes de profiter en toute sécurité. Et ils profitent, pour ça, oui!! c'est un vrai bonheur de les savoir heureux et profitant de leur jeunesse.

aout : Les vacances, les vacances!! mais nous restons à la maison. Pas de départ cette année, un autre voyage étant prévu plus tard dans l'année, nous nous réservons et nous économisons. Mais l'été est là, les sorties, la plage, la montagne, les douceurs des soirs d'été. Les amis qui vont, qui viennent.... les fêtes qui continuent pour les loulous... bref, un heureux été.

septembre : L'heure de la rentrée sonne. Un gros pincement au coeur pour moi, des larmes en cachette, mais je dois accepter de voir ma fille grandir. Et la voir partir pour la première fois avec sa valise, l'installer dans sa chambre avec des personnes qu'elle ne connait pas est un véritable déchirement. Je ne sais plus trop si j'ai eu raison ou tort. Je crois en elle, elle a cette capacité à s'adapter (que je n'avais pas peut être pas à son âge) et nous devons apprendre cette nouvelle configuration familiale à 3 en semaine, à 4 le week end, et la logistique qui va avec. Est-ce le départ de sa soeur? Je ne saurai le dire, mais mon fils, en 4e, s'assagit. Bien sûr, tout ne se fait pas du jour au lendemain, il faudra des piqûres de rappel mais "ça vient bon"!! On y croit!

octobre : Le mois d'octobre a été riche en émotions, et cela commence par une virée parisienne pour une compétition de haut niveau de karaté. Mon fiston, bien inspiré, nous ramène une médaille d'argent, en même temps qu'un nez amoché! Ce week end de folie! Et j'ai eu l'immense de joie d'être rejointe à l'hôtel par ma super amie K, qui a profité de notre venue pour une soirée solo (qui a dû lui faire le plus grand bien, je pense!) et qui a bien sympathisé avec mes acolytes du club!! Pour Halloween, et grâce à notre fille et à cause d'un deal familial (mention TB au brevet = voyage familial), nous voilà embarqués pour une semaine new yorkaise, à quatre. Tout ne se passe pas comme voulu, mais au final, je regarde les photos du bonheur avec beaucoup de tendresse et de nostalgie. L'envie de voyager est toujours là... Je dois faire un album, hum hum!

novembre : Novembre pluvieux, novembre houleux... le post-voyage s'avère quelque peu compliqué avec une adolescente qui s'est sentie pousser des ailes en arrivant au lycée. Les conflits, centrés sur son père, sont difficiles à tolérer, les maux éclatent dans des mots explosifs, pas simple, l'adolescence. Heureusement, des moments de joie égaient nos jours, des balades nature avec la Poup, des sorties entre ami(e)s, des résultats scolaires (pour les deux) et sportifs pour le fiston nous accompagnent, ainsi que l'impatience de voir arriver nos visiteurs de fin d'année!

décembre : Cette année est très particulière car pour la première fois depuis très longtemps, nous avons la visite de membres de notre lointaine famille. Ma petite-cousine, de la nouvelle génération, celle des voyageurs, a invité sa mère à l'accompagner en Europe. Ma cousine, donc, qui rêvait de venir nous voir est venue nous rejoindre, avec son papa- récemment veuf- pour un mois. Ils sont installés chez mes parents et nous partageons de doux moments familiaux, et des soirées de fêtes enchanteresses.


 Et donc, à l'aube d'une autre année, que je ne manquerai pas de récapituler également- j'ai posé mon bilan. Oui, des jours heureux, mais j'ai en toile de fond cet inconfort qui ne me quitte pas. De l'action, que diable, des réactions! Un jour, sans doute...

meandres

Parfois je pense à tout ce temps                        
Pour arriver jusqu'à toi
A ces méandres un peu lassants
Que la vie met sous nos pas...

💛💙💜💚💛💙💜💚💛💙💜💚❤💛💙💜💚💛💙💜💛💙💜💚💛💙💜

1 mai 2020

De l'art de poser une intention

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Je me suis inscrite à des ateliers d'écriture parce que ça m'intéresse d'approfondir le sujet, et la personne qui les propose me plait énormément, elle a une vision de la vie tellement belle, tellement optimiste, tellement intime que je me suis dit que de toutes, c'était elle qui allait me faire dépasser mes peurs et me permettre de me remettre à écrire, un peu, pour le plaisir. Sa première question m'a perturbée, sans doute dans le bon sens, mais pour l'instant, je n'ai pas de réponse. Pour autant, je ne m'inquiète pas plus que ça, elle le dit et le répète, les réponses ne fuseront pas tout de suite, c'est un cheminement, une vraie démarche de développement personnel.

Quelle est votre intention? L'intention profonde? Je n'arrive pas à mettre des mots dessus.

L'envie? écrire, faire courir mes doigts sur le clavier, voir des mots se former, des phrases s'enchainer, une histoire se construire.

Mais l'intention? Je ne sais pas, je n'y arrive pas. Et je sais aussi que c'est un problème récurrent chez moi, gratter pour aller chercher le fond des choses. Ca fait mal, ça pique, ça brûle, ça demande un lâcher-prise que je n'ai pas. Ca demande une libération des maux qui m'effraie, ça demande un effort que je ne prends pas la peine de faire. par peur? par paresse? par déni?

Je voudrais m'envoler, très haut dans le ciel et survoler toute ma vie, l'observer, l'analyser.

Vue d'en haut, ça donnerait quoi?

💛💙💜💚💛💙💜💚💛💙💜💚❤💛💙💜💚💛💙💜💛💙💜💚💛💙💜

 

22 mars 2020

semaine1 de confinement

vague

Je crois que comme tout le monde, j'ai besoin de poser ça là. Quelques mots pour décrire la situation que l'on vit..

(Vendredi) Aujourd'hui c'est un jour sans. Je suis moralement épuisée. Je n'ai ni l'envie, ni la motivation de travailler. Je n'en peux plus d'avoir le casque sur les oreilles toute la journée. Je n'arrive pas à démarrer des rédactions de bilans et/ou synthèses entre 2 coups de fil...

Je suis en télétravail, sans activité réduite parce qu'il y a des gens à contacter et des dossiers à gérer.

Mais il y aussi des enfants qui essaient de faire l'école à la maison, chacun à sa façon:

- Vite fait/ bien? fait pour l'un -en 4e, qui refuse que je mette le nez dans son travail. Qui devrait normalement travailler 2 heures, mais qui a plié son travail en une demi-heure.

- Des besoins "intenses" pour l'autre qui voudrait profiter de ma présence pour que je fasse ce que je n'ai que peu fait jusqu'à présent -elle est en 2de- l'aider dans ses devoirs et dans sa compréhension.

Mais il y a aussi une chienne ravie de nous avoir mais qui tourne en rond et veut se balader. Dès qu'elle nous voit nous approcher de la porte, elle bondit, trop contente de sortir... Mais non, faux départ!

Mais il y a aussi un mari en chômage technique. Qui n'a donc pas de travail à faire, contrairement à nous.

On a investi la table du salon pour travailler tous ensemble, mais du coup, la télé n'est pas accessible, et le silence est de mise, puisque je fais des entretiens téléphoniques.

 

Cette première semaine est une période surréaliste, difficile d'être serein face à ce qui nous attend et qu'on ne maitrise pas. On sait que ça va aller de mal en pis, mais personne ne sait ni quand, ni comment, ni pourquoi. J'ai parfois l'impression d'être dans un rêve, et des moments, je me sens bien de me dire que l'on fait ce qu'il faut à titre individuel. Et puis à d'autres, j'ai une panique sourde qui me comprime l'estomac et je me demande comment on va ressortir de tout ça.

On discutait de l'après. On se demandait comment on allait réagir, qu'est ce qu'on allait faire au moment où on aurait le feu vert pour sortir et reprendre contact avec les autres, nos proches, nos amis, nos collègues .Est ce qu'on va se précipiter chez papy et mamie et les serrer dans nos bras? Est ce qu'on va fondre en larmes? Est ce qu'on va simplement oser???? Je disais que ça me rappelait le tremblement de terre que nous avons vécu en février 2010 au Chili. Les gens qui ressortaient des maisons, hagards, perdus, mais soulagés d'être là et de croiser d'autres vivants...

On va en ressortir meurtris, je le sais, et très égoistement, j'espère que mes proches ne feront pas partie des dommages inévitables. J'ai peur pour ma mère. Pour mon père aussi, mais il est plus jeune, en meilleure santé. C'est mon "papa invincible", comme tous les papas, alors j'ai du mal à imaginer qu'il pourrait être affecté. Ma mère fait partie de ces personnes à risque qu'il faut protéger. Elle est âgée (même si elle ne fait pas son âge), elle est fragile en termes de santé (depuis la barre des 70, elle a moins la pêche). Et pourtant, elle est la personne la plus forte que je connaisse, et j'admire ce qu'elle est, ce par quoi elle est passée dans sa vie, la façon dont elle l'a gérée, et ce qu'elle nous a inculqué. Elle ne peut pas, elle ne doit pas être contaminée.

....

Petit résumé de la semaine:

Lundi: Je pars au bureau, je dois récupérer mon ordinateur, mes dossiers et organiser avec le reste de l'équipe notre travail pour les jours/ semaines à venir. Notre big boss nous dit qu'il ne pense pas nous revoir avant début mai. On déambule comme des zombies avec mon collègue, on téléphone, on maile, mais on revient inlassablement sur les sites d'information et les réseaux sociaux. Journée interminable et un départ dans le coton, en se demandant quand on se reverrait et comment on allait traverser tout ça, sans même pouvoir s'embrasser ou se serrer dans les bras pour nous donner du courage.

Mardi: Premier jour de télétravail, j'organise mon espace de travail dans une maison qui n'est pas adaptée pour. Le salon fera l'affaire, les enfants passant leur temps dans leur chambre, je ne pense pas les gêner, hors moment de travail! Et l'après-midi, je démarre mes entretiens téléphoniques, tandis que les enfants travaillent en face de moi. Je demande à mettre en place un planning pour mieux s'organiser, ne pas se marcher dessus, ne pas attiser les colères et frustrations. L'écoute est là, la mobilisation aussi. On va tester.

Mercredi: Catastrophe, mon ordi professionnel ne fonctionne plus. Je panique, j'arrive à contacter mon informaticien, à 10h30 le problème est résolu. Mais je vais devoir travailler l'après-midi pour compenser ce temps perdu. Ma fille se lève tôt, elle se met au travail très vite, le garçon, par contre, ne se lève pas. Je ne sais pas si la mobilisation sera là, vraiment. Et pourtant, l'après-midi se passe sérieusement. Tout le monde travaille, tout va bien. Première séance de sport à la "débauche". Ca tire, je crois que je meurs des muscles!

Jeudi: Journée très chargée en matière d'entretiens. Je passe ma journée au téléphone. Ce n'est pas évident. d'autant que mon mari rentre à 12h, ce que je n'avais pas anticipé. Le programme tiendra t'il? Les enfants travaillent, chacun à sa façon, à son rythme, avec son degré d'envie. Mes entretiens s'enchainent, un peu dans le coton, quand même, à se dire "est ce vraiment utile? que pouvons nous faire? comment cela va (non) évoluer?" Pas simple de répondre à ces interrogations que nous avons aussi...

Vendredi: Dernier jour de télétravail pour la semaine... ouf!! Les rendez-vous s'enchainent, les (non) réponses aussi, les questions se bousculent pour moi, pour eux. Les enfants essaient de tenir le rythme, mais ils n'en peuvent plus. Moi non plus. Je finis la journée, presque en larmes. C'est difficile. La séance de sport fait du bien, et je pars faire les courses. Première sortie en une semaine, premier contrôle. Sentiment de malaise, d'irréel. Mais je rentre chargée, ça faisait longtemps que je ne prévoyais pas les courses pour une semaine, d'habitude, je passe en sortant du boulot jusqu'à plusieurs fois par semaine en fonction des besoins. C'est étrange. En plus, on n'a pas de réserve pour l'apéro (n'en prenant pas de façon régulière, nous n'avons quasiment rien et je ne percute pas en faisant les courses), mais on se débouche une petite bouteille de vin rouge, il est nécessaire pour passer le "sas de décompression" et arriver au week-end.

Samedi: La tension est toujours là, on s'organise pour rendre le travail des enfants plus confortable (passer de mon petit notebook très abimé à un pc portable dont on ne se servait plus), on traine, on respire l'air du dehors, on profite du jardin. Oui, on a la chance de vivre en campagne, dans une maison avec jardin, et un lotissement qui ne vit pas en journée... Je rentre en contact avec ma famille du Chili, ça me parait important, et ça me rassure de les avoir au bout du téléphone. On crée un groupe whatsapp, ça libère un peu les tensions accumulées...

Dimanche: Et pourtant, je me réveille avant 07h00. Dépitée, je tourne, je vire. Je finis par me lever, et je sors promener mon chien (encore une fois, en campagne, et un chemin de balade juste au bout du lotissement. Peu ou pas de monde. Ca fait du bien. Je ne supporte plus d'entendre ce qui se dit à la télé (mais mon mari ne sait pas vivre sans). Je mets les écouteurs, j'écoute la musique qui me fait du bien. Et je décide de mettre en place ce journal hebdo.

 

Voici donc le planning établi :

09h00 je démarre le travail

10h00; les enfants me rejoignent, jusqu'à 12h maxi, cela dépend de leur quantité de travail du jour.

12h00: ils sont préposés au repas du midi, pendant que je continue à travailler. Le chien part en balade avec son "humain-papa"

13h00: on mange, on fait une pause, on respire, on parle.

14h00: reprise du travail pour moi, un peu pour ma grande. et l'après midi est libre pour eux.

17h30: fin de travail pour moi, et séance de sport tous les 3, renforcement musculaire, abdos fessiers, gainage... on fait ce qu'on peut, on se fait plaisir!

19h00 : je prépare le repas.

21h : séance télé : films, séries, peu importe, on s'évade!

Bien sûr au milieu de tout ça, il y a le ménage, mais là.... beaucoup moins d'intérêt, bizarrement! Mais je refuse de me battre avec eux. Tant pis si la maison est sale, on ne reçoit personne de toutes façons. Jusqu'à un coup de gueule bien poussé : action/réaction :)

Et sinon, les repas?

menu1

Voilà donc pour cette première semaine.

A bientôt!!

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1 octobre 2019

new york avec... nous!

TELEPHONE - New York avec toi (Audio officiel)

Un jour, un défi...

Une envie, un pari...

Du travail, une récompense...

Pour la remercier d'être ce qu'elle est, de tenir ses engagements, de se donner les moyens, pour la féliciter pour ses réussites d'hier, d'aujourd'hui, de demain.

Pour encourager son frère à suivre la même voie (de ténacité, d'envie, de réussite), pour lui donner des envies d'ailleurs.

Pour vivre un moment inoubliable en famille, pour partager ce que nous sommes et ce dont nous rêvons, pour vivre ensemble l'anglais/américain que nous ne maitrisons pas.

Grâce à notre fille, nous décollons à la fin du mois,

Pour la période d'Halloween, qui est devenue au fil des ans, une de nos fêtes préférées.

Pour la saison de l'automne, qui est sans conteste ma saison de prédilection.

Pour la ville, le voyage dont il rêve depuis toujours,

Un jour, j'irai à New York avec ... nous!

j'ai hâte, j'ai peur...

je suis surexcitée, je suis inquiète.

je suis confiante, je me méfie...

c'est bientôt, le décompte peut commencer!

 

💛💙💜💚💛💙💜💚💛💙💜💚❤💛💙💜💚💛💙💜💛💙💜💚💛💙💜

 

 

 

 

21 juin 2019

mon nom

Nametest sur FB !!

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