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Te voy a escribir ...
9 août 2021

Ma première séance d'hypnose

arcachon

Il y a quelques mois (en y réfléchissant bien, plus d’un an, en fait) je suis allée voir une hypnothérapeute. Pas pour moi, mais comme c’était la première fois pour la personne que j’accompagnais et moi-même, la thérapeute nous a proposé de faire une séance collective de découverte. Ni une, ni deux, j’ai accepté !

Je vais parler à la première personne, puisque c’est mon expérience que j'évoque ici.

Je me suis installée, comme demandé, sur un fauteuil confortable, les bras posés sur les accoudoirs et j’ai fermé les yeux (c’est quelque chose que je fais assez instinctivement d’ailleurs)

Après les premiers mots pour se mettre dans l’ambiance, elle me demande de m’imaginer dans un lieu que j’aime, dans lequel je me sens bien. je visualise sans vraiment le vouloir un chemin de pierres blanches bordé de grands arbres feuillus un jour de plein soleil. Pas vraiment un chemin que je connais, mais très proche de ceux que l’on a l’habitude de parcourir avec ma princesse-chien. Et effectivement les balades que je fais avec elle sont des moments de bonheur simple mais efficace. Ce chemin monte un peu, et il y a un virage au fond.

[je dois ensuite m’imaginer une maison dans laquelle je vais rentrer et cette maison représente le moment présent, tel que je le vis aujourd’hui]

Au sortir du virage, il y a une grande bâtisse. Pas du tout de celles que l’on rencontre chez moi, là c’est une maison avec les murs couleur ocre-orangé (que je ne connais pas du tout) avec une lourde porte en chêne décorée, comme les maisons traditionnelles de ma région. Elle est en bordure de chemin, et occupe tout l’espace, sans pour autant être inquiétante.Elle me ferait presque penser à des maisons méditerrannées, mais je ne saurai dire de quel pays.

Je rentre dans cette maison, sombre et fraiche. J’arrive dans une grande pièce obscure, je ne vois pas vraiment ce qui s’y trouve à l’intérieur, je suis attirée vers le fond, où une baie vitrée occupe tout le mur. Et à travers ces vitres, je vois un jardin à l’anglaise, l’herbe coupée au ciseau, avec une fontaine tout au fond. Plus qu’un jardin, c’est une clairière à l’orée d’un bois, et la fontaine est blanche et immense, magnifique, façon Renaissance.

[je dois maintenant réfléchir à quelque chose que je voudrais changer, la boîte doit me permettre de projeter le changement auquel j’aspire, et ce que je dois faire pour y arriver]

Je retourne au centre de la pièce et je dois ouvrir une boite. Apparait alors une énorme boite gravée comme les anciens meubles basques. J’ouvre le couvercle, et je m’immerge. Comme un baptême. Je plonge au fond de cette boite remplie d’eau, mais une eau calme, accueillante, bienveillante. Je n’ai pas peur.

L’image qui me vient ensuite, je suis dans mon bureau et ma responsable est assise en face de moi, souriante. Et pendant ce temps, j’entends eu arrière-plan sonore les mots « partir, partir, partir » en boucle, non-stop. Je suis un peu oppressée, mais pas de violence dans le moment, pas de colère, juste un moment d’échange, je dirais.

[enfin, je dois visualiser ce que va générer ce changement dans mon esprit, et ce que cela représente pour moi]

D’un coup, l’image change, je suis de nouveau face au jardin-clairière, mais cette fois en extérieur, et le sol se retrouve jonché de feuilles d’or, par un beau jour d’automne ensoleillé, des feuilles par milliers, de toutes les couleurs de l’automne, cette saison, que j’affectionne tout particulièrement. Quelle paix et quelle sérénité. Et autour de la magnifique fontaine, s’ébattent des chiens de races différentes, tout contents, et je suis avec eux, tellement bien…

La thérapeute me ramène peu à peu à la réalité. J’ouvre les yeux, tout va bien, j’ai devant moi tout ce déroulé, comme un rêve qu’on se repasse en boucle, sans en comprendre réellement la signification. Mais quand elle me demande si je veux en parler, je sens -littéralement- une boule qui monte, qui monte, qui monte dans ma gorge et je fonds en larmes. Bizarrement, je n’ai pas le sentiment que ce soient des larmes de peine, de tristesse, mais plutôt comme un verre trop rempli qui se vide du trop-plein. Plutôt des larmes libératrices.

Je fais le choix de ne pas en parler -je ne suis pas seule, et tout ceci relève de mon intimité (pour la personne avec laquelle j’étais en tout cas). La thérapeute me dit que l’on pourra en reparler si je veux à postériori. Mais comme d’habitude, je laisse en plan.

Un an après, je me dis que vraiment… tous les signes étaient là, tout m’amenait à aujourd’hui.

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